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Plutôt destiné aux familles, ce tout nouveau camping-car Chausson va en surprendre plus d’un ! Il est proposé sur Ford Transit 130 ch. au prix de 46 990 €.

La marque Chausson n’hésite pas à s’aventurer sur des chemins inexplorés par les autres constructeurs. En conséquence, si vous voulez voir des choses nouvelles, arrêtez-vous en concession sur le tout nouveau CHAUSSON Korus 634, un bien étrange camping-car profilé de 6,39 m destiné, selon ses promoteurs, aux familles et aux primo-accédants. Cinq couchages sont proposés, dont trois pour les enfants.

L’objectif de ce camping-car Chausson rejoint en quelque sorte celui poursuivi par Benimar et son fameux camping-car Tessoro 440-UP.

Le modèle KORUS 634 répond à quatre priorités :

  • Un prix serré capable de concurrencer les occasions récentes
  • Un gabarit raisonnable, par opposition à celui des capucines qui culminent à 3,06 m.
  • Intégration d’un garage à vélo et de multiples rangements.
  • Cinq places nuit pour la famille.

Ces quatre priorités, Chausson les a mélangés au shaker et ajouté des ingrédients « maison », à l’image de la modulation mécanique des hauteurs de lit central ; le fameux système Easy Bed. Appliqué cette fois au garage, il prend le nom de Easy Box. A l’aide d’une manivelle, on règle le volume de la soute en fonction des besoins : au plus haut pour transporter un vélo, au plus bas pour les sacs et les équipements de camping. Cette disposition originale rappelle certains intégraux avec salon en U (VOIR : LMC Explorer I655 G).

Le plus original, ce n’est pas trop la variation du garage, mais ce qui se passe au-dessus, dans la zone de vie, où Chausson installe un couchage double sous pavillon, à la manière du Welcome 611 Travel Line.

Salon et chambre des enfants partagent le même espace

La hauteur d’accès au lit dépend naturellement du volume du garage mais aussi de la configuration que l’on souhaite donner à la partie arrière du camping-car.
Par exemple, à mi-hauteur, le lit autorise toujours l’usage de la petite dînette réservée aux enfants. Au plus bas, pas besoin d’échelle, deux petites marches font l’affaire.

Cinq places nuit attendent les familles, dont deux couchettes superposées de pavillon, déjà aperçues sur l’unique et très apprécié Chausson 716 Duo Bed et Challenger 396. Sur le KORUS 634, le principe est le même : commandés par un moteur électrique, les deux lits simples (85 x 189 cm) disparaissent au plafond dans la journée lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Le gain de place est total. Notez que la mise en place des couchettes ne condamne nullement la porte cellule, à l’inverse d’autres modèles. C’est un bon point de plus à mettre au crédit du KORUS 634.

L’équipement est un autre avantage qu’il est difficile de passer sous silence. Ce KORUS 634 comprend de série :

  • Climatisation manuelle de cabine
  • Airbag passager
  • Régulateur / limiteur de vitesses
  • Pare-chocs blanc à l’avant
  • Calandre brillante
  • Feux antibrouillards
  • Tableau de bord avec application façon aluminium
  • Housses de sièges
  • Lanterneau panoramique Seitz
  • Caméra de recul
  • Moustiquaire de porte cellule

Conclusion

Alors que faut-il penser de ce Chausson KORUS 634 ? Il suscite forcément beaucoup d’interrogations compte tenu du caractère totalement inédit de cette disposition offrant cinq places nuit en 6,39m. Mais au-delà de cette performance pas si courante sur un camping-car profilé, c’est surtout la modularité des espaces qui nous intéresse. Les multiples combinaisons permettent de répondre à des usages très divers.

L’accès au rangement, c’est à coup sûr le point fort du KORUS 634. A portée de main, les coffres offrent des volumes très supérieurs à ceux des placards de pavillon qui ceinturent habituellement une chambre à lit transversal. La modulation du garage est aussi un atout important. La position haute de la soute ne contredit pas la circulation intérieure ni même l’accès au couchage suspendu à mi-hauteur.

On pourrait sans doute améliorer le véhicule en ouvrant à l’arrière une baie pour apporter plus de clarté à la chambre qui en manque. Et, pourquoi pas déplacer le grand réfrigérateur à la place de l’actuelle penderie, de manière à gagner en volume et en perspective. Le sentiment d’espace en serait décuplé. Dans ce cas, on suspendrait les vêtements sous le plan de travail prolongé de la cuisine.

Photos : © Benjamin Cellier

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