Exclusivité du groupe Basty Automobiles, le Piaggio Néo Campeur mesure seulement 4,73 m de long. À la frontière du van et du camping-car, il présente une combinaison originale et de qualité pour deux voyageurs. D’autres configurations sont attendues, dont une très prochaine version 4×4 avec boite de transfert et blocage de différentiel pour les aventuriers. Décidemment, ce petit camping-car léger n’a pas fini de nous surprendre !

Plateau australien et moteur japonais 

Le Néo Campeur est un attelage étonnant. Sur les pages de son passeport, les tampons sont nombreux : une cellule française montée sur un plateau australien (sic) et un châssis-cabine portant la griffe du constructeur italien Piaggio ; le tout étant animé par le moteur (quatre cylindres, 1,5 l) du Suzuki Jimny fabriqué en Inde…

Sans atteindre les dimensions du Honda N-Van Combo, réputé comme le camping-car le plus petit du monde, ce Piaggio Néo Campeur n’en reste pas moins ultra-compact : seulement 4,73 m de long et 1,68 m de large. À peine plus large qu’une Renault Twingo.

Bi-carburation essence et GPL 

Au-delà de son gabarit réduit, le Néo Campeur circule sans restriction au cœur des villes en raison de sa motorisation mixte (essence-GPL) qui lui garantit une vignette Crit’Air 1 et des coûts d’usage réduits (prix du litre de GPL).

Offrant une moindre résistance à l’air et un centre de gravité abaissé, ce modèle léger (PTAC de 2400 kg) se montre d’une grande agilité, à défaut d’offrir des performances routières exceptionnelles (110 km/h maxi). Le Néo Campeur promeut plutôt le « slow travel » ou le bonheur de voyager lentement en toute indépendance et en toute simplicité. Tout est pensé pour garantir un maximum d’autonomie.

Imaginé par un voyageur au long cours, Dominique Sonneck, ce petit camping-car se trouve à la croisée des chemins entre le monde du van et celui du 4×4. Il le revendique d’ailleurs sur la carrosserie : « la vanlife commence ici ».

Une cellule taillée pour l’aventure

Confiée au spécialiste Globe Camper, basé près de Narbonne, la conception de la cellule autoportante allie des panneaux sandwich de 30 mm d’épaisseur et de solides cornières et renforts aluminium. La construction peut permettre la fixation de la roue de secours ou d’un porte-vélos à l’arrière.

Entre la cellule et le châssis cabine Piaggio, un plateau australien participe à l’incroyable rigidité de l’ensemble et facilite l’intégration de nombreux équipements et coffres aluminium. C’est autant de place gagnée à l’intérieur.

Si la version exposée au camper van week-end (Chantilly) présentait un toit relevable monté sur deux charnières inox à l’avant, d’autres configurations sont possibles, comme l’a déjà prouvé Globe Camper sur ses réalisations.

Une version 4×4 en préparation 

Dominique Sonneck nous confirme que le Néo Campeur 4×4 en préparation s’équipera d’un toit 360 dont l’ouverture horizontale sera assurée par quatre vérins électriques reliés à une batterie lithium-ion supplémentaire. Le coût n’est pas neutre, mais les avantages peuvent peser dans la balance : hauteur constante, grand volume à vivre, vision panoramique et couchage spacieux en capucine. Pas d’erreur, Globe Camper retient une toile de toit James Baroud aux propriétés thermiques et phoniques incontestables.

En bon connaisseur, Dominique Sonneck a optimisé chaque espace intérieur du Néo Campeur et retenu le meilleur des équipements : régulateur Victron pour les deux panneaux solaires (2×180 W), coupleur séparateur Orion, batterie lithium 100 amp, convertisseur Victron, réservoir d’eau en inox 100 l…

Disponible dans plusieurs teintes, le mobilier est réalisé en stratifié massif, appelé Laminate, un matériau résistant et totalement imputrescible.

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