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La fidélité de la clientèle est la meilleure carte de visite pour Fleurette, réputé pour la fiabilité de ses camping-cars. Le Discover 73 LMS, véritable fer de lance des intégraux, profite cette année d’un mobilier « Distinction » et de notables améliorations.

Fleurette est venu tardivement à l’intégral puisque les premiers modèles de camping car Discover datent de 2008, c’est-à-dire plus de vingt ans après le camping-car profilé (1975), plus encore après la caravane (1967). En dépit de ce retard, les intégraux Fleurette n’ont pas manqué leur entrée en scène et supportent allègrement la comparaison avec les principaux modèles concurrents. Cinq variantes d’aménagement composent actuellement la gamme, dominée par le 73 LMS qui emporte le maximum de suffrages.

25 mm de Styrofoam
Si d’apparence, la conception reste assez classique et s’appuie sur des techniques éprouvées (ossature bois et inserts acier pour la fixation des meubles), elle donne des résultats remarquables, tant en termes de robustesse que de finition et d’assemblage. Le secret de la fabrication Fleurette tient sans doute d’ailleurs dans cette permanence des méthodes – et des hommes – et dans l’utilisation de matériaux de qualité. L’isolation est confiée à 25 mm de mousse de Styrofoam, tandis que les parois sont recouvertes d’une feuille de 3 mm de polyester. Le plancher fait l’objet d’une préparation spécifique compte tenu des contraintes supplémentaires qu’il subit. Fleurette applique une peinture microporeuse contre l’humidité et les infiltrations. Dans le même registre, le toit polyester est traité anti-grêle de série.

Une qualité « made in France »
Mais l’une des spécialités maison, c’est avant tout le travail du polyester, pour lequel Fleurette jouit d’une belle notoriété dans le camping-car. Tous les éléments sont fabriqués dans l’usine de Benet, au nord-ouest de Niort, par des équipes dédiées qui connaissent parfaitement les contraintes de ce matériau exigeant et parfois capricieux. Car, outre l’application et la polymérisation du gel-coat, il faut maîtriser la projection de la résine et fibre de verre pour un rendu impeccable.
Évidemment, sur un intégral, à l’image du Discover 73 LMS, ce travail prend une dimension cruciale puisque la face avant intègre douze pièces polyester distinctes qu’il faut assembler comme un puzzle. On pourrait éventuellement discuter de l’élégance des lignes, -encore que-, mais sûrement pas de la fabrication de cette carrosserie « made in France » qui se pare cette année, à la demande du client, de nouveaux éléments décoratifs plus dynamiques.
L’assurance du travail bien fait est telle que Fleurette garantit l’étanchéité de ses véhicules pendant trois ans, sans contre visuelle annuelle, contrairement à l’ensemble des autres concurrents qui exigent un passage en concession chaque année.
Sommier coulissant

Comme les quatre autres intégraux, le Discover 73 LMS est construit sur châssis Al-ko et double-plancher (technique et rangement transveral). Ces choix ne sont pas sans conséquences sur l’aménagement intérieur qui se déploie pratiquement de plain-pied, c’est-à-dire sans rupture de niveau à hauteur de la cabine, de la chambre et des passages des roues qui généralement empiètent sur les espaces de vie.
Cet avantage est d’autant plus grand que la réussite de cette disposition à lit central dépend pour beaucoup de la parfaite circulation autour du couchage principal, un peu plus court que de la moyenne (185 x 135 cm). Conscient de l’importance de cette question, le constructeur a équipé le 73 LMS d’un lit à sommier articulé et coulissant, à l’instar d’autres fabricants, grâce auquel l’emprise du couchage est réduite d’une vingtaine de centimètres dans la journée. La manœuvre est manuelle. Reste qu’au milieu de la nuit, lorsqu’une envie pressante se fait sentir, cet argument ne tient plus et il faut toujours se faufiler entre la paroi et le pied de lit… pour accéder aux toilettes.
Très belles finitions générales dans la chambre : parements clairs, hautes baies verticales, lanterneau, rideaux et voilages aux fenêtres, matelas mousse de qualité, emplacement TV, éclairage intégré au plafond. Le traitement est résolument flatteur et distingue le Fleurette.

Portes à galandage
Autre amélioration sensible, réclamée par la clientèle, la double séparation de la salle d’eau, au moyen de portes à galandage, côté cuisine et surtout côté chambre. Ce cloisonnement donne satisfaction et permet d’agencer à sa guise l’espace en fonction des besoins. On y voit deux avantages. Primo, on profite depuis le lit d’une autre vue que celle donnant sur la douche, parfois encombrée de vêtements en train de sécher. Secundo, on peut ventiler les pièces d’eau en laissant ouverts la baie et le lanterneau sans risque d’être réveillé par les premiers rayons du soleil en plein été.
Faut-il le rappeler, mais le coin WC + lavabo conserve une porte indépendante pour un maxi de confort ? On apprécie les dimensions de la douche, par ailleurs dotée d’un étendoir à linge, d’une applique lumineuse, d’une buse de chauffage (bien pour les sorties hivernales) et d’un lanterneau. Très belles finitions du receveur fabriqué en polyester, dans les règles de l’art. On y revient… Concrètement, ça signifie qu’il ne risque pas se fissurer à moyen terme.

Une charge utile réduite
L’intégral Discover 73 LMS bénéficie cette année d’un mobilier « Distinction » identifiable aux parements « façon cuir » sur les portes de placards qui apportent une note contemporaine. Réservée au seul 73 LMS, cette évolution 2012 rencontre un joli succès auprès de la clientèle Fleurette.
Le mobilier Fleurette est réalisé pour une large part à l’usine de Benet. C’est une autre des caractéristiques de l’entreprise qui possède son propre atelier de menuiserie, par tradition et exigence de la famille Lucas qui créa Fleurette.

Sur le 73 LMS, les solutions retenues apparaissent toujours pertinentes : pas d’esbroufe et de gadgets inutiles, ce n’est pas le genre de la maison, mais des aménagements simples et fonctionnels. On pourra ainsi compter sur de volumineux tiroirs en cuisine, un rangement transversal dans le double-plancher (hauteur 24 cm) accessible par des trappes extérieures, un coffre intérieur, une grande soute (hauteur maxi 96 cm).
Toutes ces propositions seraient parfaites si elles ne buttaient pas sur l’écueil d’une charge utile réduite à la portion congrue, comme sur l’ensemble des intégraux de plus de 7 m. Ce n’est pas totalement une surprise… Si une homologation avec 60 litres (extensible à 100 l) permet de gagner une place carte grise, elle ne règle pas tout. Pour rouler en toute tranquillité, le plus simple est encore de le passer en poids lourd (3700 kg sans plus value ; 4250 kg au prix de + 1 375 €).

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