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Rencontre avec Michaël Langouët, le jeune directeur général de l’entreprise Fleurette Constructeur à l’occasion des 50 ans de la marque et dans un contexte de modernisation et de diversification des activités.

Fleurette vient de fêter ses 50 printemps, en compagnie de très nombreux clients réunis à Niort. Quel est votre sentiment ?Fleurette MICHAEL LANGOUET

« D’abord, nous voulions au travers de ce rassemblement, le plus important que la marque n’ait jamais organisé, remercier nos clients sans lesquels Fleurette ne serait pas là aujourd’hui. Nous avons été d’ailleurs très largement soutenu dans l’organisation par les membres du Club Fleurette.

Ensuite, cet événement marque aussi un passage de témoin avec mes deux prédécesseurs à la tête de l’entreprise, Jean Lucas, le fondateur, et Jacky Lucas qui l’a dirigée pendant 30 ans. Pour moi, les réunir lors de cet anniversaire, ce fut une vraie fierté. Ce passage de témoin a du sens, principalement auprès de nos clients et dans le contexte de rachat de Fleurette par le groupe Rapido. Nous partageons les mêmes valeurs et le même attachement à la qualité du produit.

Pour expliquer notre démarche, je prends souvent l’image d’une maison ancienne, élégante, solidement construite, sur laquelle nous pouvons engager des travaux de rénovation, la remettre au goût du jour, casser d’éventuelles cloisons, mais sans jamais dénaturer l’âme et le charme de la maison. »

Comment vont les marques Fleurette et Florium ?

« Les deux marques vont bien. Bien sûr, Florium est plus récente, mais elle est bien installée dans le paysage et les ventes progressent. Les produits évoluent tout le temps. D’une part, on fidélise la clientèle et, d’autre part, on fait de la conquête auprès de nouveaux clients qui ne se retrouvaient pas, il y a quelques années, dans le style et l’image Fleurette. Tout cela permet à la marque de se positionner comme le numéro 1 du premium français. »

Quels sont les enjeux à venir pour Fleurette Constructeur ?

« Il faut moderniser l’entreprise et les outils pour augmenter la production, si nous voulons répondre à la demande croissante, en particulier sur les marchés à l’export où nous sommes de plus en plus actifs, y compris en Nouvelle-Zélande où nous expédions pour la première fois une vingtaine de camping-cars. C’est un développement important, car avant 2007, Fleurette vendait uniquement en France. En terme de production, les objectifs de 700, voire 800 camping-cars semblent à notre portée.

Nous ne pourrons pas faire l’impasse sur une industrialisation plus poussée, tout en gardant des méthodes et des traditions artisanales. On investit sur des machines. Il faut aussi préserver le personnel de certaines tâches répétitives et capitaliser, au contraire, sur leur savoir-faire.

Autre enjeu, sans doute le plus important en terme stratégique, c’est l’ouverture d’une usine dédiée à l’aménagement de vans Westfalia sur le site historique de Benet, en Vendée, là où sont fabriqués les Fleurette et les Florium. Nous avions depuis le printemps 2016 un atelier consacré à cette activité de transformation, mais il s’agit d’aller maintenant plus loin. C’est un investissement majeur pour le groupe Rapido. »

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