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Encore récent, mais en forte croissance, Camping-Quart est un concept de location longue durée, dans lequel plusieurs locataires se partagent l’usage d’un camping-car récent, moyennant un abonnement mensuel très raisonnable de 289 €.

La double peine pour les primo-accédants

Le pouvoir d’achat des Français demeure un sujet de préoccupation majeure, qui pèse naturellement sur leur décision d’achat. Dans l’automobile, où le phénomène est document, 32% des Français interrogés affirment avoir renoncé à leur projet d’achat (étude BVA pour l’AutoJM – octobre 2023).

Le camping-car n’est pas épargné. Pour les nouveaux entrants, doublement pénalisés par la hausse des prix (+20% en moyenne) et des crédits, l’addition est salée, voire indigeste.

Une utilisation au plus près du budget des ménages : 289 € par mois. Beaucoup moins cher qu’un crédit.

Des profils variés

Dans ce contexte économique, le concept Camping-Quart, lancé en 2018, sur le modèle de BlaBlaCar ou Airbnb, se présente comme la solution idéale pour des vacances à moindre coût. « L’argument économique est très fort en cette période de forte inflation » précise Jérôme Grimault, responsable du projet Camping-Quart, une enseigne commerciale appartenant à Sud Loire Caravanes (actuel Libertium).

Dans la ligne de mire, des profils variés :  des retraités mais aussi des actifs. « Certaines personnes estiment qu’ils ne pourront pas amortir l’achat d’un camping-car au regard d’une utilisation trop limitée. D’autres veulent essayer sur la durée avant d’acheter » poursuit Jérôme Grimault.

Ne pas confondre avec le « time sharing »

Avant toute chose, les promoteurs de Camping-Quart ne veulent pas être confondus avec le « time-sharing », l’immobilier en temps partagé, de sinistre mémoire. « Il n’y a pas de comparaison possible. Avec Camping-Quart, le camping-car reste la propriété d’un professionnel du VDL et non celle des clients qui détiendraient des parts sociales du véhicule, comme dans le « Time Sharing ». De plus, les choses sont bien claires. Au terme du contrat de deux ans, les clients retrouvent leur pleine liberté ».

Depuis le début, le principe reste le même. Au travers d’un contrat souscrit pour deux ans (24 mois), moyennant 289€ par mois, les clients disposent d’un camping-car récent, tout équipé, pendant quatorze semaines (2 x 7) réparties en plusieurs sessions.

La durée n’est pas choisie par hasard. Les statistiques nationales mettent en évidence une utilisation moyenne d’un camping-car pendant 70 jours, soit dix semaines par an.

Jérôme Grimault, porteur du projet, détaille les avantages de Camping-Quart lors du Salon de Paris-Nord. Toutes les formes de camping-car sont possibles, de la cellule au fourgon aménagé.

Pas de coûts cachés

Au bout du compte, la facture totale de Camping-Quart s’élève à 6936 € sur 24 mois (3468 € par an). Un montant connu et sans coûts additionnels, quand bien même le véhicule connaitrait des avaries diverses – accident ou panne – durant l’exécution du contrat. Mieux encore, le coût global prend en compte l’entretien, l’assurance et l’assistance. Difficile de trouver mieux ?  « C’est la solution anti-inflation » martèle Jérôme Grimault.

Par rapport à la location classique d’un camping-car, dont le prix oscille entre 1300 et 1500 € la semaine, en haute saison, la solution Camping-Quart sort pleinement gagnante selon Jérôme Grimault qui fait les comptes : « Avec Camping-Quart, la semaine vacances en camping-car revient à 495 €. Il n’existe pas d’autres formules aussi compétitives que celle-ci ».

Cinq plannings prédéfinis

Reste à s’accorder sur les semaines d’utilisation. Camping-Quart gère les plannings, avec beaucoup de précision, entre des locataires qui ne se connaissent pas. « Les clients sélectionnent l’un des 5 plannings qui leur sont proposés et dans lesquels sont réparties les 7 semaines de location. Quatre de ces plannings intègrent au moins quinze jours durant les congés d’été. À destination de ceux qui voyagent en dehors des périodes de vacances, le planning 5 propose 4 semaines de location consécutives et une session de 3 semaines à la suite ».

Il existe même un planning « à la carte ». Les clients déterminent les 7 semaines de location durant la basse saison, entre le 1er novembre et 1 mars de l’année suivant, soit durant quatre mois. Le prix mensuel est alors revu à la baisse : 239 € au lieu de 289 €. Encore une bonne manière de faire des économies.

Sous-location éventuelle

Même si la gestion du calendrier reste complexe, « un vrai Tetris », Camping-Quart fait preuve d’une relative souplesse. L’entreprise précise même que les clients peuvent sous-louer les semaines qu’ils n’utilisent pas, soit directement à des amis ou des particuliers, soit en passant par Camping-Quart, moyennant une commission. « Nous vous reversons 150€ par semaine sous-louée hors vacances scolaires et 300€ pendant les vacances » détaille Camping-Quart.

Une création d’abord localisée dans le Grand Ouest, avant un possible déploiement à l’échelle nationale.

Un tremplin vers l’achat

Par la force des choses, le modèle du partage se développe. « Aujourd’hui, l’usage prend le pas sur la propriété, surtout dans cette période de forte inflation ». Le message semble bien compris. Camping-Quart enregistre une croissance significative du nombre de contrats depuis le début de l’année : + 15%.

Ce concept de partage donne des envies d’ailleurs et s’impose comme une passerelle vers l’achat. « Si durant le contrat de deux ans, un locataire achète un camping-car au sein du réseau Libertium, il sort du système Camping Quart, sans aucun frais ». Signe de leur satisfaction, d’autres personnes ont signé un deuxième contrat, au terme du premier. La formule est aujourd’hui commercialisée par une quinzaine de points de vente Libertium installés dans sept départements du Grand Ouest de la France.

 

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