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Fournisseur renommé de toit relevable pour vans et fourgons aménagés, SCA ouvre son catalogue à une première référence pour camping-car. Nom de code de ce modèle de toit : « 221 ».

Historiquement destinés aux vans, et depuis quelques années aux fourgons, les toits relevables se développent petit à petit sur le segment du camping-car (voir par exemple Fleurette, LMC, Bürstner ou Hymer). Leur intérêt est d’octroyer, à l’étape, une pièce supplémentaire dédiée aux couchages. Cette chambre haute ne condamne pas l’usage du salon, contrairement à un lit escamotable de pavillon sur les camping-cars profilés. Un élément à prendre en compte.

Un accès par trémie

Toit SCA 221 – L’accès à la chambre haute nécessitera une échelle. A noter par ailleurs, le toit peut conserver un lanterneau au niveau de la trémie.

Avec son catalogue comptant une trentaine de modèles de toit pour vans et fourgons, SCA ne pouvait pas ignorer plus longtemps ce marché naissant. La marque, filiale du groupe CF Maier, a donc décidé de passer à l’action et d’inaugurer deux toits dit « universels » pour camping-cars et caravanes : les SCA 220 et 221. Mais seul ce dernier modèle, avec trémie d’accès à la chambre haute – semblable aux toits SCA pour Mercedes Sprinter et Fiat Ducato – sera disponible dans l’Hexagone.

« Le toit 220, à sommier relevable, ne sera pas commercialisé en France car la pose d’un cadre de renfort, qui ajouterait du poids et d’autres contraintes techniques, est un frein majeur pour son développement », justifie Baptiste Clérin, le représentant France de SCA.

Couchage double grand confort

Fidèle à son positionnement haut de gamme, le fabricant allemand pourvoit son toit 221 d’un sommier en aluminium avec plots “Froli”. Une solution qui garantit un bon niveau de confort et une circulation optimale de l’air sous le matelas.

Dimensionné pour accueillir deux adultes, ce dernier s’étend sur 200 cm de long et 130 cm de large. Autre atout de ce lit : grâce aux compas de toit de 45 cm de haut, il est possible de s’y allonger dans les deux sens ; en conservant un tirant d’air suffisant. On retrouve là les points forts des toits SCA.

Une hauteur supplémentaire de 21,5 cm 

■ Au niveau des manipulations, l’ouverture et la fermeture du toit sont assistées par quatre à vérins à gaz. Fermé, le toit SCA 221 augmente la hauteur du camping-car de 21,5 cm.

La toile, de son côté, est parée de trois fenêtres avec occultant. Deux d’entre elles bénéficient d’une moustiquaire (à l’avant et à gauche, dans le sens de la marche), la dernière étant en plastique transparent. Grâce à une fermeture éclair, la fenêtre avant peut même être intégralement ouverte pour aérer l’espace.

Facilité d’installation

Côté fabrication, ce nouveau toit 221 répond aux standards élevés de la marque. La coque est conçue en plastique à renfort de verre (ou polyester), tandis que la surface intérieure est couverte d’un revêtement en velours élégant et chaleureux. La toile à soufflets, pour sa part, est en tissu respirant et difficilement inflammable.

Ce toit peut être installé sur toute surface plane d’au moins 3,41 m de long sur 1,68m de large. La plateforme doit pouvait supporter jusqu’à 300 kg de charge (dont 132 kg pour le toit et ses accessoires). « L’installation de ce toit est rapide car vous n’avez qu’à découper la surface correspondante à la trappe d’accès, à préparer les zones sur lesquelles la plateforme va être collée et enfin mettre en place les compas et vérins à gaz », indique Baptise Clérin.

Chambre (principale) sous toit : une solution d’avenir ?

S’il représente une alternative intéressante pour ajouter des couchettes à bord , ce toit relevable a tout de même le défaut d’alourdir le poids total du camping-car et de réduire la surface utile pour les accessoires (panneaux solaires, antennes, galerie). Malgré tout, il redistribue les espaces et ouvre d’intéressantes perspectives. D’ailleurs, les modèles Hymer Venture S et Bürstner Lyseo Gallery TD s’appuient sur un toit relevable et lui donnent la priorité pour le couchage, en maximisant le volume habitable en partie basse. Un pari d’avenir, sommes-nous tentés de croire.

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